2 : Retrouver mon enfant et me réconcilier en ma
maternité (paternité) (fraternité) avec lui

La première chose, c’est d’apprendre à les aimer, apprendre à les voir
La première chose, c’est d’apprendre à les aimer, apprendre à les regarder, apprendre à les voir, apprendre à les
découvrir, savoir qu’ils sont là.
Donc il faut apprendre à découvrir l’enfant.
Il faut toujours réorienter nos prières et notre vision, notre considération, notre regard, notre contemplation, pénétrer à l’intérieur, les aimer et ensuite retrouver leur manière à eux de conserver mémoire de leur liberté totale dans l’acquiescement de ce qu’ils vivent, et voir à quel point l’innocence divine originelle que nous avons encore est spirituellement et admirablement préservée chez eux. …. Ils deviennent nos modèles
Alors en les suivant, comme dit Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus, nous pouvons apprendre d’eux à exceller avec eux dans une liberté primordiale retrouvée dans leur cœur préservé : à faire remonter à la surface dans toutes les cellules de notre chair de notre sang en harmonie avec eux les sanctuaires vivants de nos génomes animés spirituellement dans notre oui divin d’origine, refaire vivre comme eux cette liberté originelle. Victorieuse de toute force contraire
Mon enfant devient pour moi un prophète, ma fierté, et une condition nécessaire pour le salut du monde entier mais aussi ma sécurité intérieure mon réconfort et ma confiance
Mais en même temps il a besoin de moi comme papa comme maman comme frère comme source paternelle et maternelle de vie, de foi, de Lumière et de grâce divine pour y parvenir
Oui me voici : je redeviens ton père, je me réconcilie en toi avec ma maternité, je redeviens encore plus fort ta mère et toi encore plus fort mon enfant
2 : Retrouver mon enfant et me réconcilier avec lui
Là où elle doit s’aider elle-même, c’est de dire :
« Je vais laisser cet enfant respirer, je vais laisser cet enfant vivre, bouger, se manifester, s’exprimer, je veux que cet enfant vive et du coup je vais faire vivre aussi ma respiration maternelle vis-à-vis de lui, je vais lui redonner la Lumière, mon affection, ma tendresse, ma proximité, ma présence, ma disponibilité ».
Et il y a une réciprocité qui se fait à ce moment-là.
Du coup elle va sentir très fort la gratitude que l’enfant a vis-à-vis d’elle, sa mère.
Qu’est-ce qu’il est content qu’elle lui ait donné la vie, l’existence !
Que cet enfant ne soit pas né à cause d’un avortement clinique, à cause d’un accident de voiture ou à cause d’une maladie, croyez-vous que cela change quelque chose pour l’enfant ? Croyez-vous que cet enfant a un traumatisme parce que c’est un avortement clinique intentionnel ?
C’est exactement la même chose pour l’enfant. Pour la mère non, parce qu’elle a fait un péché ou elle n’a pas fait de péché, mais pour l’enfant c’est exactement la même chose.
C’est là que la procréation est importante. Dieu a engendré en elle à partir de son unité sponsale avec… j’allais dire Joseph, Il a créé un enfant dans la gratitude universelle, et de Dieu, et de la terre, et de l’univers, et du Ciel, et du monde angélique, et du corps vivant de la mère, et donc il y a une gratitude.
Cette gratitude d’exister va revenir à la mère dès lors qu’elle décide de redevenir la mère.
C’est pour ça que nous allons toujours proposer aux mères, si nous sommes dans une perspective chrétienne – mais il faut faire l’équivalent quand nous sommes dans une perspective médicale humaine métaphysique ontologique, cela peut se faire en sagesse humaine –, qu’il y ait d’abord une réconciliation spirituelle contemplative, amoureuse, tendre et incarnée avec l’enfant.
Cela se reconnaît à ce que la paix est revenue.
Je n’ai plus du tout l’intention de ne plus y penser, au contraire je veux y penser tout le temps librement. Le flux et le reflux se font et la croissance se fait dans la gratitude.
Du coup la vertu de gratitude, d’action de grâces, ne cesse d’augmenter. La vénération de l’enfant vis-à-vis de sa mère augmente. Si on est chrétien, l’Esprit de piété aussi, les Dons du Saint-Esprit aussi. Tout cela ne cesse de grandir, les vertus, l’eutrapélie, la gaieté mutuelle, la joie de vivre ensemble.
C’est d’autant plus facile s’ils viennent de nous.