1 : J'ai un enfant non-né que puis-je faire pour lui

J'ai un enfant non-né : que puis-je faire pour lui ?
Ici, les mères retrouveront la voie pour retrouver la grâce, la réparation chaleureuse, la vie redonnée les innocents non nés revivront dans l'allégresse des retrouvailles inespérées les prêtres apprendront et téléchargeront la liturgie pour la guérison, pour la vie , et pour la justification des enfants morts sans baptême, liturgie officielle épurée et reconnue après 17 ans de travail dans les commissions de liturgie diocésaine
J'ai un enfant non-né : que puis-je faire pour lui ?
Que puis-je faire pour lui ? Lui redire d’abord : « Oui je t’aime, je t’ai toujours aimé, je t’aimerai toujours. Ils ont voulu nous faire croire le contraire, mais je sais aujourd’hui que sans amour Tu n’aurais pas pu exister, sans joie de te donner tu n’aurais pas pu survivre à mes cotés…. Nous allons revivre ensemble avec la vie véritable, la joie, la gratitude, la grâce de la sainteté et de l’élection divine, la dignité des apôtres de la miséricorde et du pardon, l’immortelle allégresse que le ciel nous prépare et donne déjà maintenant dès cette terre.
Quelques explications : Les enfants non-nés sont des êtres humains spirituels.
Les enfants qui nous sont confiés et qui ne sont pas nés, eux, sont humains dans leurs actes.
Pour être psy, il faut qu’'il y ait un début de développement cérébral et de réflexivité.
Et comme ce sont les êtres qui dans leurs actes sont les plus humains du monde, il faut apprendre à les aimer, il faut apprendre à les rencontrer, à les découvrir, à faire l’expérience de leur vie spirituelle et de leur humanité, à voir comment ils aiment, comment ils restent libres dans la liberté du don, comment ils restent disponibles spirituellement, comment ils restent contemplatifs mystiquement et comment ils restent humains avec toutes les forces natives de leur humanité embryonnaire. Sachant que, bien sûr, ils ne sont pas nés mais qu’ils continuent à grandir.
Un enfant qui n’est pas né il y a vingt-deux ans continue à grandir puisqu’il y a des …. cellules staminales embryonnaires qui restent vivantes dans la moelle osseuse, le sang et le névraxe de la maman pendant environ (sans doute un peu moins ) … cinquante ans.
Donc leur corps reste vivant à titre personnel comme support de vie. Et vous savez très bien que le génome de leur Memoria Dei corporellement vivant, biologiquement vivant porte en lui tous les développements. Les télomères des chromosomes sont là et ils vieillissent comme pour nous adultes qui sommes nés. L’âme de ces enfants se développe en fonction du corps vivant. Le Concile de Vienne avait indiqué que l’âme est la forme substantielle du corps. Et donc ces enfants continuent à grandir parce qu’il y a encore quelque chose de vivant dans leur corps.
Mais grâce à Dieu les fonctions cérébrales, les fonctions du concupiscible, les fonctions de l’irascible, les fonctions nerveuses, les fonctions perceptives, les fonctions réflexives ne dominent pas, si bien qu’ils grandissent, ils ont vingt ans, quarante ans, cinquante ans mais ils ont essentiellement gardé leurs forces spirituelles natives.
Je dirais personnellement qu’un des meilleurs moyens de retrouver les forces natives de nos trois puissances de vie spirituelle consiste à porter notre attention sur les enfants que nous avons eus et qui ne sont pas nés. Sur tous ensemble ou sur l’un d’entre eux, de toute façon c’est en vase communicant.
……..
Il faut dire à la mère :
« L’enfant est dans un Oui. La puissance spirituelle de la liberté du don, l’innocence divine, c’est essentiellement de dire Oui : « Je suis prêt et je me livre, je dis Oui dans l’inscription du Livre de Vie, je suis prêt à traverser tout, et ce qui m’arrive je le traverse encore ».
C’est cela qui domine dans l’âme de l’enfant. Pas dans l’âme des spectateurs extérieurs, mais dans l’âme de l’enfant c’est cela qui domine. Pas dans l’âme du psy, pas dans l’âme du métapsy.
Les métapsy imaginent plein de choses qui se passent dans la névrose abortive de l’enfant, il y a des textes là-dessus mais c’est faux.
Je ne dis pas que je suis infaillible mais au moins j’essaie de dire ce qui philosophiquement est correct, j’éloigne ce qui est inutile et surtout ce qui est impossible selon les lois de la nature métaphysique d’un être humain commençant.
Il faut qu’il y ait un support corporel pour qu’il y ait réflexivité, névrose, etc, il faut un support biologique pour cela.
Ces enfants sont beaucoup plus proches du fait qu’ils existent et qu’ils ont reçu l’existence grâce à leur mère, donc dès qu’ils sont dans le regard de leur mère ils voient que leur mère continue à les porter vivants et donc ils ont essentiellement vis-à-vis de leur mère une relation de gratitude, d’action de grâce : « C’est grâce à elle que j’existe, que mon Oui se produit ».
Cette vie spirituelle qui est la leur est dans la Lumière et ils contemplent.
Cette vie contemplative, ils la reçoivent, bien sûr, peut-être par petites gouttes parce que personne ne la leur donne nommément, directement et sans voile, c’est vrai, mais n’empêche qu’ils la reçoivent, ils contemplent, cela centuple leur vie contemplative et leur union transformante naturelle en sagesse et cela leur donne une gratitude bien supplémentaire encore.
A la rigueur ils pourraient développer un sentiment de compassion vis-à-vis de leur mère et des êtres adultes qui survivent ou de leurs frères et sœurs qui sont survivants parce que peut-être qu’ils peuvent percevoir dans leur lucidité contemplative la grossièreté spirituelle de ceux qui ont survécu et la grégarité de la médecine psychiatrique ou psycho-bio-métapsychique.
Mais ils ont de l’amour aussi parce qu’ils ont cette capacité bien sûr d’aller chercher dans les autres un amour qu’ils n’ont pas en eux et de se nourrir de l’amour qu’il y a dans le cœur des autres, donc ils ont un exercice spirituel d’amour aussi.
Et ce qui domine dans ces enfants par rapport à leur mère, c’est de la gratitude.
A partir du moment où comme maman vous comprenez et éprouvez bien : « Ah bon, ils ont de la gratitude ? », vous vous ouvrirez tout à fait, tranquillement et vous pourrez entrevoir bien des choses enfouies, oubliées. Comme aussi de dire : « Oui mais j’en ai eu deux autres », et à la fin de la réflexion ou de la confession, ça va, nous avons trouvé les vingt-quatre. C’est constant, je peux vous le dire.
Il y a des lois dans la vie spirituelle d’une âme humaine… Il y a une croissance, donc la mère doit apprendre à voir qu’elle n’a pas à projeter des sentiments de culpabilité ou de souffrance qu’elle a elle dans un enfant qui n’en a pas.
L’enfant a une gratitude, il existe. « Primo cadit in intellectu ens ». L’enfant, lui, c’est son existence, son je suis qui compte, qui fait toute sa fierté. Il se rappelle très bien que son je suis est dans le Je suis de la Paternité créatrice de Dieu et dans le Je suis du Verbe qui l’a illuminé à l’instant où il est venu en ce monde.
Cette dignité opère en son âme une dilatation extraordinaire. Il n’y a pas plus dilatant que la vie contemplative. La vie contemplative ouvre toutes les portes du corps encore vivant.
Et il y a encore quelque chose de leur corps qui est vivant pendant cinquante ans.
C’est d’ailleurs pour cela qu’ils ne vont pas au Ciel, puisqu’ils ne sont pas tout à fait morts.