5 : Recevoir son nom, son prénom
Cela devient tellement vrai, tellement vivant, la maternité est tellement revenue à elle-même, la maman s’est réconciliée avec sa maternité et cet enfant vit pleinement de cette maternité dans l’action de grâces, c’est tellement vrai que du coup cet enfant existe enfin dans une famille, il existe dans sa mère, il existe dans la famille humaine, et comme il existe dans la famille humaine il va avoir besoin d’un nom.Avec la première Messe pour la Vie pour que la blessure de l’avortement qui nous maintenait encore si éloignés, Une

porte de réceptivité à la Miséricorde s’est ouverte en eux pour nous. Oh ! On a déjà essayé de leur donner un pseudo, un surnom, en attendant d’être sûr : Mais tout a bien commencé car désormais on voit cet enfant aller vers le baptême de désir qui l’a déjà saisi en plein cœur de sa mère, de son père, de sa fratrie !Il faut dire à la mère : La première Messe c’est pour qu’il y ait une grâce, pour que cet enfant puisse venir respirer en moi petit à petit et que cela devienne de plus en plus vrai, que l’Evangile de la vie puisse se déployer, que le centre de gravité ne soit pas les séquelles négatives de la conscience de culpabilité. C’est pour ça que la première Cérémonie peut aider, la Confession, la Miséricorde, l’Evangile de la vie. Bien sûr on peut mettre des prénoms sur l’autel, on peut donner des prénoms. Je considère que ces prénoms qu’on donne dans la première Cérémonie, sauf s’ils vous ont été donnés par eux, ce sont des surnoms, en attendant.Ordinairement c’est à la date anniversaire que les enfants donnent leur prénom. J’ai dit à une maman que j’ai vu récemment qui en a eu vingt-huit : « Vous prenez un an. Vingt-huit, ça fait presque trois par mois. Tous les soirs vous mettez dans votre lit un coussin tissé d’or, de soie, et vous dormez là : « Ah il y a le coussin, ah oui, c’est vrai ! Mes enfants, je vous aime, je suis en train de découvrir l’amour, la lumière, que je suis une mère, je suis en train de découvrir un père, je suis en train de découvrir la vie grâce à vous, nous allons prier ensemble, dites-moi comment vous vous appelez. » » Tous les soirs tu fais comme cela et tu te rappelles cela puisqu’il y a un coussin. La mémoire joue un certain rôle, le coussin te fait te rappeler. Elle en avait eu vingt-huit et effectivement au bout de sept mois il y en avait vingt. Il reste quatre mois, il y aura les huit autres. Ils donnent leur prénom un à un, souvent à la date anniversaire. Peu importe, ce n’est pas systématiquement le cas, quelquefois c’est à la date anniversaire d’autre chose. La règle absolue c’est que : c’est l’enfant qui se manifeste et qui confirme à la mère qu’elle s’est réconciliée avec sa maternité humaine vis-à-vis de lui. C’est l’enfant seul qui peut le confirmer, de même que c’est l’enfant seul qui décide de naître et qui commence à provoquer les contractions de la naissance. Cela vient de l’enfant parce que l’enfant est libre.Puis son véritable prénom nous est donné, signe de la Vérité de sa Vie en Dieu et en communion avec nous !On ne peut pas vivre avec quelqu’un si on ne sait pas quel est son nom, et donc automatiquement, le signe que ce n’est pas psy c’est que l’enfant va me dire quel est son nom. Ce n’est pas moi qui lui impose un nom, c’est l’enfant qui va me dire son nom : « Moi c’est Isabelle.- Ah, c’est une petite fille ! »Tu te réveilles d’un seul coup dans l’oraison, ou le matin, ou en pleine nuit à deux heures du matin : « Patricia ». Dès que c’est vrai, dès que ça y est, dès qu’elle n’est plus dans un état où elle continue à tuer l’existence, la respiration vivante de cet enfant avec elle, en elle, à travers elle dans notre monde, son nom va être donné et donc nous allons célébrer une deuxième Messe..